• Vas-y que j'ai pas pu dormir pendant bientôt 48 heures, parce que j'y arrivais pas, et que maintenant qu'on est à deux heures de la libération j'ai SOMMEIL ???

    C'est quoi c'te blague ??


  • Au premier semestre, tu n'es pas sans savoir qu’on a fait une dissert’ sur la Russie, même que on a appris qu’ils mourraient tôt, tout ça à cause de la vodka frelatée, des femmes ayant des ovaires à l’état de kolkhozes en ruines, et autres MST.

     

    Figures-toi que quand j'étais en train de faire semblant de bosser en Finlande, mon coloc’ était Russe, et qu’il tentait de m’expliquer que chez eux, ils commencent à travailler plus tôt, parce que leur système scolaire est comme ça.

     

    « Ah ouais, c’est parce que vous mourrez plus tôt » que je lui réponds, d’un air expert et entendu.

     

    Avec un peu de recul, je comprends mieux pourquoi il m’a pas dit au revoir en fait.

     

    Heureusement qu’on a pas parlé de l’économie de son pays, parce que sinon je pense que je ne serais pas là en train de vous écrire ces mots.


  • Et je le prouve. Vu qu’il faut s’occuper sur ce ferry nommé Fromhell, je vais te faire un listing (non-exhaustif, cela va sans dire), des cons qui passent à ma proximité.

     

    Il y a tout d’abord ce couple complètement demeuré, qui me regarde taper sur mon ordi comme si j’avais laissé échapper une détonante perlouze. Je savais pas qu’un laptop pouvait faire cet effet. D’ailleurs, ils essayent de sortir sur le pont, et c’est des vrais boulets avec la porte. Gnéé. Nul doute qu’ils vont chier leur excès de vodka de la veille par-dessus bord.

     

    Ensuite, il y a le nostalgique du réseau mobile. Cellulaire collé à l’oreille, il balance des « Hallooooooooo » à tout va. Il a pas dû comprendre qu’on risque pas d’avoir de réseau au milieu de la mer Baltique, parce que les bulots n’ont pas encore de kit blutooth waterproof. D’ailleurs il se casse. Tant mieux.

     

    Ce faisant, le technophile fait des vas-et-viens réguliers par l’ascenseur, qui te notifie avec grand bruit chaque fois que tu atteins un palier. Vais lui racler sa gueule contre le crépi.

     

    L’enfant abandonné, qui s’évertue depuis une bonne demi-heure à m’inviter à jouer aux Duplo en me posant des briques sur mon clavier. Je pense en choper quelques une pour les coller en travers de la gueule de ses irresponsables de parents.

     

    Dans la catégorie merdeux, y en a aussi trois qui se mettent à faire des tours en courant, je peux te dire que ca vibre plus que sur le marathon de New York. Me demande si je vais pas leur faire un croch’ton. Au moins ca me fera rigoler cinq minutes. Ou leur suggérer d’aller faire du toboggan.

     

    Par ici les enfants !

     

    La morue, qui fait des tours telle la Sous-préfète, perchée sur des talons plus hauts que moi et poitrine à l’avenant. Elle prend en photo la pendule là (véridique). Sans doute qu’elle croit que ca va lui donner l’heure. Quelle conne.

     

    Tiens, y a pas eu de boulet pendant plus de 5 minutes. Ils ont dû aller bouffer.

     

    Et pour moi il est temps d’y aller parce que les lumières qui changent de couleur, ca commence à me filer une vieille chiasse.


     


  • Vu que j’ai un espèce de gros porc qui ronfle plus que les moteurs du bateau à côté de moi, et que j’ai une envie irrésistible de me faire un foot avec sa glotte, vais plutôt méditer sur notre expérience Erasmus, qui a quand même traversé plusieurs mois et des -35°C.

     

    Erasmus, c’est vu par les gens comme une débauche quotidienne, où capotes et alcool entrent en joyeuse colocation (et qui, pour certains, te font poser un matelas pour ta bien-aimée d’un soir, sans même consommer) (et par certains, j’entends JB, mais je sais que tu avais déjà fait le rapprochement). Ben en fait ils ont pas tort.

     

    Prenons l’exemple de Lady Smarties, si vous le voulez bien.

    Sous ses airs de jeune jouvencelle toute sage, se cache une chaudière aux vertus inénarrables.

    Lady Smarties est à première vue une simple jeune fille assoiffée de sexe de connaissances, qui carbure volontiers au pain de mie, aux pommes-noisettes ou autres steack hachés. En un mot comme en cent, c’est l’ambassadrice du bien-manger, telle Maité au milieu de ses champs d’oignon au fin fond de la Garonne.

    Mais quand la nuit tombe, laisses-moi te dire qu’elle change de régime alimentaire.

    Elle ne rechigne jamais à se mettre un Icelandia derrière la glotte, et se laissera volontiers entrainer vers l’unique club du coin, Cabaret.

    Après avoir fait escale au bar, elle posera son train sur un canapé histoire de rire comme une neuneu et/ou boire encore et/ou approfondir ses connaissances géopolitiques de la Belgique (et si elle est vraiment en forme, tu barres les ‘ou’).

     

    Autant que faire se peut, elle ira mouver son body sur le dancefloor, trois verres dans la main et 5 grammes dans chaque bras.

     

    Et c’est là que nous rencontrons Justin Bieber, alias JB.

    Qu’on mette les choses au clair direct, JB c’est pour Jolie Barrette. Parce que vois-tu, JB se plait à faire des brushings soignés, dont la barrette en est généralement la pièce maitresse, le pilier, la clé de voute.

    Dans un style indicible, JB dance aussi. A son image, c’est à dire celle d’un hybride entre un geek fatigué et un bulot sous Juvamine.

     

    J’ai plein d’anecdotes croustillantes sur eux, mais aussi sur d’autres.

    Mais je suis pas un grosse pute, donc  je vais pas les dire ici.

     

    Bon OK en fait j’ai juste la flemme d’écrire. Surtout que l’autre à côté a arrêté de se prendre pour une Ferrari, donc je vais essayer d’aller mettre la viande dans le torchon pour quelques heures. 






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